une femme déprimée

Comment aider une personne dépressive à cause d’une pneumonie ?

Les causes d’une dépression sont multiples. On avoue plus facilement la source quand elle vient d’une rupture, d’un mal-être au travail ou d’une perte financière. En revanche, on l’ignore davantage quand la dépression fait suite à la maladie. On considère alors cette sensation comme un symptôme alors que son traitement mérite une réaction différente.

Pourquoi la pneumonie peut faire déprimer ?

L’infection pulmonaire contagieuse est souvent diagnostiquée après plusieurs jours ou semaines de souffrance. Les douleurs lors des respirations et la fièvre qui les accompagnent parfois ont entraîné une lassitude du corps et de l’esprit, encore plus si les proches l’ont pris pour un hypocondriaque.

Si la pneumonie n’est pas encore guérie, le malade peut avoir peur de mourir, tandis que la personne soignée peut craindre de rechuter ou être paralysée par les peurs qu’elle a ressenties lors de cet épisode.

Comment parler à une personne dépressive à cause de la maladie ?

Un sentiment de culpabilité peut envahir le malade. Vous devez le rassurer sur les origines de la maladie et l’aider à ne pas voir le passé, mais à mieux envisager l’avenir. Ainsi, un fumeur, plus sujet à souffrir d’une pneumonie, doit profiter de cette alerte pour arrêter la cigarette et non, s’en vouloir car il est rarement trop tard. Trouvez des objectifs de vie ensemble.

Discutez sans tabou des peurs ressenties. Si c’est un proche que vous aimez, vous aussi avez dû ressentir de la peur. Avouez-le. Cette preuve d’amour fait du bien à entendre quand on va mal. Il n’y a pas de gêne à avoir de parler de la mort même si cela doit causer quelques larmes.

Profitez de ces échanges pour exprimer votre amour, votre reconnaissance, votre fierté… Tous les mots qu’on regrette de ne pas avoir dits quand une personne meurt peuvent être exprimés à cette occasion. C’est même le meilleur moment possible.

Sortir en respectant la convalescence

La déprime survient souvent après la maladie, notamment durant la période où le malade a la force de ne rien faire alors que les médecins lui disent qu’il est guéri. C’est alors très frustrant de ne pas pouvoir marcher en ville pour faire du shopping, de s’essouffler après la montée de quarante marches…

Ce n’est toutefois pas une raison valable pour s’avachir sur le canapé et regarder pendant six heures par jour des programmes télévisuels tous plus nuls les uns que les autres. Prenez la voiture et offrez de la détente. Quitter le cocon habituel améliore les chances de ne pas penser à la pneumonie.

Si le malade vit dans une grande ville polluée, emmenez-le un week-end à la mer. L’étendue d’eau lui offre l’espoir d’aller mieux, inspire ses projets et l’air marin est reconnue pour ses bienfaits pour le corps et l’esprit.

Si vous ne pouvez pas aller aussi loin, des sorties bien-être comme le SPA ou une initiation à la méditation sont excellentes. L’objectif est vraiment de décrocher et la connaissance de la personne déprimée vous aide à trouver la meilleure activité pour elle.