illustration hypnothérapie

Aller mieux grâce à l’hypnothérapie : est-ce possible ?

L’hypnose se dévoile au grand public et j’ai de plus en plus de patients qui viennent me voir et me demandent mon avis sur le sujet. Il est vrai qu’à mes débuts, j’étais un grand sceptique sur le sujet. J’avais bien vu l’hypnose lors de mes sessions d’études et lu quelques ouvrages, mais aucune expérience ne pouvait justifier un enthousiasme démesuré.

Mais, depuis, j’ai changé. Ce ne sont pas mes idées qui ont évolué, mais mes connaissances sur le sujet. J’ai vu d’importantes progressions quand les patients travaillent avec des hypnotiseurs talentueux et à l’écoute.

Pour quel public est fait l’hypnothérapie ?

Durant les shows télévisuels que vous voyez dorénavant très souvent sur TF1 (quel génie du marketing est Messmer !), vous entendez souvent parler de réceptivité. Il y a des gens réceptifs qui, en quelques minutes, se transforment en des êtres capables de se prendre pour une vache ou de penser être enceintes et d’autres à qui cela ne fait rien.

En réalité, l’hypnothérapie est très différente. En travaillant avec un praticien comme potenciel-etoile.com, vous n’êtes pas dans l’exubérance ou l’excès, mais sur une thérapie longue et profonde. Dans cette situation, tout le monde devient réceptif.

Le champ d’action est très large et dépasse largement celui vu dans les divertissements pour le grand public.

En quoi l’hypnothérapie peut vous aider ?

Parmi mes patients, j’ai deux publics qui aiment essayer l’hypnothérapie : les personnes victimes d’un traumatisme et les addicts.

L’addiction est un mot qui résume énormément d’habitudes néfastes. Il y a le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie, mais aussi un besoin de sexe excessif, les acheteurs compulsifs, les joueurs invétérés… L’article de l’Inserm le résume parfaitement.

Pour les traumatismes, l’hypnothérapie agit encore une fois sur un panel de situations comme les agressions sexuelles, les morts de proches, les accidents… Chaque cas étant totalement différent, je trouve d’ailleurs que la psychologie et l’hypnothérapie ne sont pas concurrentes ou substituables, mais complémentaires. Il faut comprendre le traumatisme, l’évaluer avant de pouvoir travailler sur son allégement.

Il y a aussi d’autres personnes qui sont intéressées par l’hypnothérapie et qui ne passent pas par un cabinet comme le mien. Le public le plus en vogue sont les sportifs et les artistes. L’hypnose les aide à diminuer le stress, à mieux gérer la fatigue, à se fixer sur des objectifs et à prioriser leur vie. Je connais assez peu le sujet, mais comme il m’intéresse grandement et que toutes les questions relatives au développement personnes intègrent immédiatement ma liste « to do », je ne vais pas tarder à me pencher dessus.

Comment pratiquer l’hypnose ?

Je vois de plus en plus de livres et de formations vanter les mérites de l’auto-hypnose en se référant de la méthode ericksonienne. Pour information, Milton Erickson était un psychiatre américain qui a montré qu’il pouvait améliorer sa santé grâce à l’auto-hypnose. Mais, il y a une grande différence entre la pratiquer et avoir un bien-être proche de la méditation, et faire réellement de l’hypnose.

Je conseille toujours à mes patients de consulter un professionnel et de se faire assister. Les meilleurs résultats que j’ai vus étaient obtenus lors de cures. Il n’y a pas de durée minimale ou un nombre de sessions maximales après lesquelles vous ne pouvez plus progresser.

Prenez un premier rendez-vous et voyez où cela vous mène. Avant de vous projeter sur une cure et de commencer une première vraie session, il faut d’abord voir comment vous vous sentez avec l’hypnothérapeute. En effet, il faut être très à l’aise pour lui donner votre confiance et vous laisser-aller. C’est d’ailleurs pour cette raison que tant de praticiens, comme pour les psychologues, vous donnent l’impression en quelques secondes d’être des personnes à qui l’on peut tout confier sans crainte.