LE COMPLEXE D’OEDIPE, PÉRIODE FONDAMENTALE DE L’ORGANISATION PSYCHOSEXUELLE
Le développement libidinal est, pour Freud, caractérisé par des temps d’évolution, séparés par une période de latence.
Le premier temps de ce développement se finalise par le stade phallique au cours duquel survient le complexe d’Œdipe (appelé complexe d’Électre chez la fille par Jung) et qui se situe vers 3 – 6/7 ans. Ce stade a un rôle fondamental dans la structuration de la personnalité et une influence sur l’évolution de la vie affective, sexuelle, intellectuelle et sociale de l’enfant.
Un « Œdipe » qui se passe bien est une des meilleures assurances d’absence de troubles pathologiques de l’enfance, de l’adolescence et de l’adulte parce que les problématiques qui proviennent des conflits mal résolus à ce stade phallique se fixent et entravent la vie de l’être humain par des conduites d’échecs ou des pathologies douloureuses qui ne concernent pas seulement la vie affective et sexuelle. Ces troubles, avec les manifestations d’angoisses, sont les conséquences d’un complexe d’Œdipe qui a été perturbé et s’est mal déroulé.
Le complexe d’Oedipe a des caractéristiques essentielles et importantes dans le développement psychosexuel de l’être humain.
1.L’enfant passe d’une relation duale à une relation triangulaire.
Au stade phallique, l’enfant quitte la situation duale dans laquelle la mère était la seule à lui fournir ses besoins. En découvrant que le père a la fonction particulière d’être l’amant de sa mère, l’enfant entre dans une situation triangulaire complexe.
Complexe, parce que, autant ce père qui prend sa place, représente une menace potentielle de séparation, autant ce père force l’admiration de l’enfant. L’enfant va désirer être tout pour sa mère. Et pour être ce tout, il va chercher quel peut être le manque de la mère pour le combler. Ce manque fondamental, au niveau symbolique, est le phallus. Quand l’enfant abandonne ce désir de combler le manque de phallus, il est sur la voie de son identification, de son indépendance. C’est en se détachant de sa mère, que l’enfant va reporter ses désirs sur des objets extérieurs et se réconcilier avec le père.
Mais si la mère répond à ce désir de fusion, par des comportements excessivement ambivalents (mère très culpabilisante et très protectrice) associant à cette attitude fusionnelle un déni de la fonction paternelle, l’enfant devient Objet de sa mère et l’individuation ne peut se faire.
Imaginons une mère, qui pour une raison ou une autre, s’attache à son enfant au point de lui donner la place normalement donnée à un partenaire. Imaginons qu’elle cherche à compenser ses manques amoureux en attirant à elle son enfant et que, choquée par ses sentiments et la réponse de l’enfant, elle se mette à la repousser ensuite. De ce va et vient entre rapprochement et éloignement va naitre la culpabilité de l’enfant qui est, dans un premier temps autorisé à ressentir un désir et, dans un deuxième temps, puni par une attitude de rejet. La culpabilité que peut ressentir l’enfant face à cette ambivalence entre rejet et attirance peut être source d’angoisses et la solution peut déboucher sur un caractère obsessionnel de la sexualité.
2.L’enfant accède à la différence des sexes et des générations.
La différence des sexes
La différence des sexes est marquée par leur opposition et c’est cette opposition qui fait la relation entre le complexe de castration et le complexe d’Œdipe. Mais cette différenciation est vécue différemment chez la fille et chez le garçon. Sous la menace de castration, le complexe d’Œdipe vole en éclats, chez le garçon. Par constatation de la castration, la fille entre dans l’Œdipe.
Au stade phallique, l’enfant se focalise sur un point très important de son corps : ses organes génitaux. Il découvre l’existence et l’absence du pénis et pose beaucoup de questions sur la procréation, la sexualité, la grossesse, les relations entre les parents… Faute de comprendre les réponses, il répond à sa manière, ne pouvant admettre ce qui ne correspond pas à sa croyance fondamentale. La fécondation est reliée pour lui à ce qu’il connaît déjà, comme l’ingestion d’aliments, le baiser…
Il recherche les différences anatomiques, il aime montrer son corps et se promener tout nu. Il a besoin de savoir et cherche un objet précieux, inaccessible. Ce sont les prémices de la curiosité intellectuelle. L’enfant reste dans un registre très narcissique. Il investit le pénis de plusieurs qualités, entre autres celle de toute-puissance.
Pour les deux sexes, le complexe de castration vise la réelle assimilation de la différence des sexes et à l’intégration de son propre sexe. Il faut pour cela deux conditions : se dégager de la mère toute puissante puis transformer les fantasmes qui visent à détruire les deux parents en attribuant au père un rôle réparateur envers la mère avec la satisfaction par un pénis vivifiant.
Chez le garçon
L’enfant manifeste envers ses parents deux sortes d’attachements : un attachement objectal, sexuel à l’égard de la mère et une identification au père qui prend une teinte hostile. Le garçon se sait possesseur d’un pénis, investi d’une part en tant qu’instrument de satisfaction sexuelle et d’autre part de symbole de la valorisation narcissique de soi. L’enfant fait tout pour s’assurer la possession de la mère et rencontre dans le père un rival dont il jalouse la réelle supériorité et qu’il surestime en raison de sa signification symbolique.
Donc, au moment de cette découverte des sexes, le garçon va investir narcissiquement le phallus. Son monde se remplit de fantasmes agressifs phalliques qui affirment sa sexualité masculine. Il a, d’une part, une grande affection pour sa mère et d’autre part, une grande jalousie pour son père.
Ces fantasmes œdipiens se développent tout en se heurtant à la réalité, c’est-à-dire à l’infériorité de l’enfant. De là vont naitre des conflits. Et si le père est incapable de supporter l’agressivité inconsciente de son fils, il ne lui permettra pas de devenir viril parce que l’enfant devenu adulte se sentira coupable d’avoir des succès pourtant légitimes.
Par contre, si le père accepte et dépasse cette agressivité, il permettra à son fils de voir que la seule issue est de renoncer définitivement à la mère et de sublimer ses pulsions qui visaient à la conquérir.
Imaginons un garçon qui arrive par son agressivité à éloigner son père de sa mère. Ce garçon ne pourra plus s’identifier au père. Il peut souffrir d’impuissance en associant les femmes dans son inconscient à l’objet œdipien tabou.
Imaginons un autre cas où le père est complètement passif vis-à-vis de cette agressivité inconsciente. L’enfant est alors soumis affectivement au père, et l’enfant peut développer un complexe de féminité, c’est-à-dire une homosexualité inconsciente.
Cette différence des sexes qui apparait, provoque, chez le garçon, l’angoisse de castration, née du résultat de la constatation du manque de pénis. Par cette angoisse de castration, le garçon peut se différencier de la mère. Le sexe a valeur de limite. Il marque la différence et cette différence marque la différence des sexes. L’enfant peut alors sortir de l’Œdipe et entrer dans la phase de latence.
Freud, en 1927, va relier les perversions à la problématique de l’angoisse de castration. La perversion serait la pathologie de la phase phallique, tributaire de l’angoisse de castration.
Le pervers élabore un déni de la différence des sexes sans renoncer à la puissance du Phallus. Ce déni n’est pas total car il y a clivage du Moi, c’est-à-dire co-existence de savoirs et de croyances. Dans les perversions, les pulsions partielles se satisfont dans la réalité. Par exemple, l’exhibitionniste triomphe de la castration par son comportement. Le pervers ne sort pas de l’Œdipe et régresse au stade précédent qui lui est plus valorisant pour plusieurs raisons. Soit parce qu’il a un père castrateur, soit parce qu’il a une expérience infantile de séduction active.
Dans le cas d’une mère castratrice qui, soit condamne toutes les caractéristiques masculines, soit se moque ou interdit les fantasmes infantiles, soit encore collabore à l’édification de ces fantasmes, le garçon ne pourra qu’échouer dans toutes ses activités viriles car ses échecs seront vécus inconsciemment comme une punition. Chaque échec devant le renforcement des suivants. On peut avoir alors un homme qui n’a pas pu obtenir d’érection au cours de son premier rapport sexuel devenir impuissant en devenant auto-observateur de sa performance. L’anxiété d’échec pourra déboucher sur bien d’autres pathologies sexuelles.
Chez la fille
La fille découvre la différence des sexes en remarquant que les garçons ont quelque chose qu’elle n’a pas. Après une période de négation, elle se persuade que le pénis poussera. Elle attend et essaie de voir et de jouer avec le pénis des garçons (sensation d’avoir). Ses fantasmes tournent autour de son envie de pénis et attribue à son père cette toute-puissance (chez certains psychanalyste, elle le demande à sa mère). Le complexe de castration, chez la fille, n’est pas une angoisse de castration. Il ne la met pas en danger mais lui permet de devenir femme car ce complexe inhibe et limite la masculinité en encourageant la féminité. L’envie de pénis fait place au désir d’avoir un enfant avec le père. Ainsi, la zone génitale est investie et s’accompagne de fantasmes œdipiens.
Le sort de l’Œdipe féminin n’est pas clair chez Freud et divise les psychanalystes (Karen Horney, Mélanie Klein). Mais le plus simple est de penser qu’elle l’abandonne lentement par refoulement parce que le désir d’avoir un enfant du père ou un pénis de sa part n’est jamais comblé.
Mais si elle ne renonce pas au désir de pénis, elle peut vivre un sentiment d’infériorité permanent, pensant « je ne vaux rien, je ne sais rien faire ». Insuffisamment narcissisée, elle ne peut investir dans sa vie affective.
Si elle refuse de ne pas l’avoir, c’est-à-dire que plus que de ne pas y renoncer, elle continue à le revendiquer, la fille pourra souffrir d’un complexe de virilité, car elle prendra une position masculine.
Si l’investissement vaginal ne se produit pas. La fille devenue femme pourra souffrir de vaginisme.
Imaginons encore que le couple parental soit inversé, c’est-à-dire que le père soit faible et que la mère soit phallique, la fille de ce couple n’aura pas envie de phallus et ne pourra pas entrer dans l’Œdipe. Elle refoulera sa sexualité phallique et la libido régressera à des stades inférieurs. Elle pourrait souffrir de vaginisme.
La différence des générations
La différence des sexes engendre le désir du parent du sexe opposé. Par l’interdiction de la réalité de ce désir, les parents marquent la différence des générations. Si l’Œdipe se passe bien, l’enfant comprend qu’il n’épousera pas le parent de sexe opposé parce qu’il est l’enfant de ses parents. La différence des générations se manifeste donc par les droits différents. Le droit des parents et le droit de l’enfant marquent la différence des générations. Cette différence va permettre à l’enfant de prendre sa place d’enfant dans l’arbre généalogique et aux parents de consolider leur place de parents dans ce même arbre.
Si cette différence ne se fait pas, c’est la loi de l’inceste qui ne peut pas être édictée.
C’est le cas des parents qui n’ont pas de sexualité harmonieuse et qui, surtout, n’ont pas la maturité nécessaire pour trouver une solution d’Adulte à cette sexualité non satisfaisante. On peut voir alors apparaitre des situations d’inceste symbolique ou réel qui entraineront d’importants désordres affectifs (manque d’estime, anxiété majeure) et/ou sexuels (anorgasmie, manque de désir, vaginisme) parce que l’inceste est une non acceptation de la différence des générations.
3.L’enfant intériorise les interdits parentaux et sociaux
Freud affirme dans Totem et Tabou (1912) que les deux désirs refoulés présents dans le complexe d’Œdipe (interdit de l’inceste et interdit de tuer son père) fondent la société humaine. Pour Freud, la loi d’exogamie est culturelle et se fonde sur deux tabous fondateurs de la société :
1.On ne doit pas tuer l’animal totem : c’est l’interdit du meurtre
2.On doit éviter les rapports sexuels avec les individus appartenant au même totem : c’est l’interdit de l’inceste.
Mais c’est Lacan qui va expliquer la fonction symbolique du père. Et c’est ce père symbolique qui est le pivot du complexe d’Œdipe. Le père est un symbole, c’est-à-dire un signifiant (reprenant le concept érigé par Saussure en linguistique). Lacan l’appelle le « nom du père ». Le père symbolique est une fonction qui donne au père réel le droit d’être l’amant de la mère et le porteur de la loi, le lieu de la loi.
Le père, troisième personne du triangle, prend sa place en tant que séparateur de la fusion entre la mère et l’enfant en posant la Loi. Cependant, cette loi ne peut exister que par l’existence de la fonction paternelle du père et cette fonction paternelle du père doit exister au préalable dans l’esprit de la mère, avant même que l’enfant la découvre au moment de l’Œdipe.
Avec cet interdit, l’enfant accède au rang sociétal. Il entre dans le monde dont les relations sont structurées en même temps qu’il s’insère dans la famille dont les places sont structurées. Par la fonction paternelle, l’enfant devient libre, avec des droits et des limites à ces droits. Il pourra disposer de lui-même et pourra construire son individualisation, en s’engageant dans la recherche d’objets affectifs de plus en plus éloignés de l’objet initial.
Lacan développe également les effets de la forclusion de la fonction paternelle (le Nom-du-Père) sur le langage et la jouissance. Il compare l’espace du signifiant, c’est-à-dire l’espace de l’inconscient) avec un espace typographique. Il y a des lignes, des mots, des lettres. Si cet espace n’a pas de règle d’écriture, pas de loi, on y trouve n’importe quoi et on ne peut rien comprendre. La fonction paternelle ordonne la chaine des signifiants comme la règle d’écriture ordonne la typographie. Si ce signifiant que Lacan appelle le Nom du Père manque à la chaine des signifiants, c’est la folie. La carence du père symbolique peut faire surgir des troubles graves dans la constitution et le dépassement de l’Œdipe. À l’adolescence, comme il y a réactualisation des conflits infantiles, on retrouve les signes d’une entrée dans la psychose.
Si cette loi a été transgressée ou si elle a été fantasmée de façon massive, on peut soit trouver des cas d’anorgasmie coïtale due à la peur de voir apparaitre un désir incestueux, soit, chez la femme, des cas de masochisme expiatoire, soit, chez l’homme, des cas d’anxiété de démasculinisation.
La Loi du Père fait sortir l’enfant de l’Œdipe. Mais même refoulés, le désir incestueux et le fantasme du meurtre ne perdent rien de leur virulence et sont toujours là actifs dans l’inconscient. La loi de la prohibition de l’inceste donne à notre inconscient son lieu, sa structure.
4.L’enfant se construit un idéal du Moi qui permet l’apparition du Surmoi.
L’enfant dépasse son complexe d’Œdipe en identifiant ses parents, en acceptant leurs exigences. Cela veut dire que l’identification avec les parents et l’acceptation de leurs exigences prennent la place des désirs œdipiens. Le Surmoi se structure ainsi à partir de la loi du père pour former avec le moi une partie du Ça.
Le Surmoi a une double facette, celle des interdits et celle des pulsions, c’est-à-dire une fonction moralisatrice et un caractère pulsionnel, sadique (chez Klein), obscène (chez Lacan). En effet, le surmoi peut se diviser entre « l’idéal du moi » qui représente les valeurs et les idéaux, sorte de modèle parfait du moi et « l’instance critique » qui porte les règles et les interdits, sorte de conscience morale pour le moi.
Or, s’il y a, au stade phallique et en particulier dans le complexe d’Œdipe, quelque chose de fondamentale pour l’être humain en devenir, c’est-à-dire, quelque chose qui a une très forte influence sur l’ensemble de la psychopathologie, c’est bien cette instance du Surmoi.
Le double visage du surmoi dérive du fait que l’idéal du moi a fait tous ses efforts pour refouler le complexe d’Œdipe. Donc, plus le complexe d’Œdipe a été fort et plus son refoulement s’est produit rapidement, plus sévère sera ensuite la domination du surmoi sur le moi comme instance morale et comme, chez certaines personnes, comme sentiment de culpabilité inconscient. Le surmoi pour Freud est bien le représentant du monde extérieur, la réalité qui se pose en mandataire du monde intérieur, le Ça. Les conflits reflèteront l’opposition entre le monde extérieur et le monde intérieur.
Des jugements parentaux particulièrement forts ou des jugements surmoïques agressifs peuvent entrainer une culpabilité qui, vécue en continu, maintient ce sentiment par une énergie psychique importante. La conséquence peut en être la dépression du jeune enfant, de l’adolescent ou de l’adulte. En effet, si le surmoi œdipien menace l’enfant d’un retrait d’amour et d’estime comme punition d’une faute accomplie, pensée, fantasmée, le surmoi menace de s’effondrer, créant la dépression.
Le sentiment de culpabilité sur la sexualité peut entrainer divers troubles sexuels, tels que l’anorgasmie, le manque de désir, le vaginisme …
L’Œdipe est une crise primaire et ce temps particulier a la même valeur que la crise d’adolescence qui jouera une fois encore les mêmes problématiques psychiques autour de l’autonomie, la différenciation, l’identité, mais avec un corps qui sera alors biologiquement adulte et avec une sexualité génitalisée.
Mais plus que pour tout autre manifestation psychique du développement, le complexe d’Œdipe a également une place privilégiée car primordiale dans l’ensemble du développement libidinal. En effet, même si les stades précédents se sont ‘ mal passés », qu’il reste encore des conflits au sujet de l’alimentation, du sommeil et de l’apprentissage de la propreté, un complexe d’Œdipe qui se résout correctement peut être l’occasion d’une réussite puisqu’il rejoue sous une autre forme la même problématique de la séparation. Les parents font comprendre à l’enfant que sa vie est à l’extérieur
*Je dis qui apparait sans entrer dans le débat entre les psychanalystes freudiens, kleiniens ou lacaniens qui ont une théorie différente sur cette instance.
Comment guérir d’un complexe d’Oedipe ?
Si vous pouvez trouver beaucoup de remèdes et de traitements scientifiques sur des sites comme http://www.vaincrelamaladie.fr , la guérison d’un complexe d’Oedipe est bien plus complexe. Il ne s’agit pas de maux que l’on guérit avec des pilules ou des exercices de pensée positive.
Chaque semaine, de nouveaux patients arrivent dans mon cabinet à la recherche de la solution miracle pour aller mieux. Or, la première étape, consistant majoritairement à écouter et à poser les bonnes questions, pour un premier diagnostic prend plusieurs rendez-vous. Il faut que le patient se mette à l’aise pour se livrer et ose aller dans les détails.
Des pensées comme une attirance sexuelle pour l’un de ses parents sont rarement évoquées rapidement…
Ensuite, le gros travail est de comprendre pourquoi cela est arrivé. Une mère trop protectrice ? Un père absent et l’enfant est devenu le chef de la maison ? Un comportement ambigu de la maman ? Des traumatismes comme un cancer ont-ils créé des liens spéciaux ?
En tant que psychanalyste, j’ai rencontré des dizaines de situations différentes liées au complexe d’Oedipe. Dans la plupart des cas, la situation peut s’améliorer rapidement, notamment quand le patient comprend pourquoi ce qu’il ressent ne fait pas de lui une personne anormale, mais que c’est le résultat d’événements passés.
Je peux également conseiller sur le comportement à adapter avec la maman. Cela ne suppose pas nécessairement de mettre plus de distance, mais de savoir recentrer son rôle maternel.
Quand le complexe naît de relations incestueuses ou a développé des troubles sexuels, la psychanalyse dure plus longtemps, mais encore une fois, chaque cas est unique !